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Promethée & Pandore

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Hawk Master
Licornistique Ridiculous
Hawk Master
Hawk Master
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Age : 31
Jeu 8 Fév - 12:37
Promethee
&
Pandore
The essential is invisible to the eyes.
Tu inspires, l’air est léger, pas d’odeur nauséabonde, le ciel illuminé de milliers d’étoiles, cela fait bien longtemps que tu n’avais plus vues d’étoiles. Tu restes un moment le nez vers le ciel, une certaine nostalgie t’emporte. Des siècles se sont écoulés depuis, depuis ton envoi dans le Tartare. « Je ne pensais pas que ce spectacle m’avais tant manqué » en effet, il y a tellement de chose que tu as oubliée depuis votre exclusion dans ce monde sous terrain. La fraîcheur du vent, le bruit des oiseaux de nuit. Mais d’autres choses parasites tes sens, des bruits métalliques. Tu ne comprends pas ou vous êtes tombés. « Où sommes-nous… ? » Tu le regardes perplexe, vous avez franchit cette porte pour retrouver son cobaye. « Tu es sûre de vouloir faire tout ça pour cette chose sans cœur » une pointe de rage et de jalousie pimente cette dernière réplique. Malgré tout ce qu’il s’est passé, il a toujours autant d’intérêt pour cet humain pathétique. Avançant pour savoir ou vous vous trouvez, tu laisses derrière toi un troue béant et des arbres calcinés par votre passage entre les mondes. « HEY….Ca va ? Vous allez bien… » Surprise tu te retournes vivement. Un homme, un…..Horrible personnage sentant l’alcool à plein nez, habiller comme un lépreux. Son regard semble remplit d’inquiétude et de curiosité. Il s’avance alors que vous ne lui aviez rien demandé. « Rentre chez toi… Et rien ne t’arrivera »

Celui-ci n’en tien nullement rigueur et avances en exultant de surprise en voyant le passage d’où vous venez. « C’est quoi ce truc, vous avez cramé les arbres ou quoi !! » Rit-il avant de s’approcher de vous un sac en papier bizarre d’où sort le culot d’une bouteille « ne t’approche pas de nous si tu tien à la vie … » Deuxième avertissements celui-ci toujours autant curieux et sans gêne reste figé en vous voyant « c’est quoi vot’ délire les mecs…. Vous allez à une convention Sci-fi !!! » Dit-il en montrant votre visage d'une main. Presque moqueur, curieuse tu plisses les yeux, tu perds patience et lui arrache la bouteille des mains avant de lui prendre le col et te retrouver derrière lui en un temps impossible pour dire ouf tu entours sa nuque et son menton de tes bras et d’une action sèche et rapide lui rompt la nuque « je t’avais dis de ne pas avancer mortel » le laissant tomber comme un tas de chaire au sol tu te détaches et essaies de redresser ton costume « c’est immonde cette odeur… » Tu avances vers Prométhée le regardant « mais il n’a pas tords sur un sujet, si nous somme dans le monde des hommes, notre apparence nous portera défaut » ton regard pastel perce presque le sien. Inspirant tu fermes les yeux et marmonnes des paroles avant de voir ton apparence se changer, tes cheveux deviennent brun noir, ta peau légèrement plus halée, même tes yeux s’assombrit. « Si tu tien tant à le rechercher autant nous fondre dans cette masse immonde » dis tu en jetant un regard dédaigneux au cadavre sur le sol.

Tu t’avances devant lui et lui remet le col de sa veste en attendant qu'il prenne une apparence plus humaine « on peu encore retourner en enfer, pourquoi cet homme à tellement d’importance pour toi …. Il a quoi de plus que moi je ne peux t’offrir ? » Tu t'approches de lui doucement tu adores sentir sa chaleur t'entourer, étant légèrement plus grand tu arrives tout juste à frotter le bout de ton nez à sa pommette. .
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prométhée
Invité
prométhée
Ven 9 Fév - 17:30
PANDORE
&
PROMETHEE
THE ESSENTIAL IS INVISIBLE TO THE EYES.
Les Enfers pouvaient vous donner l'illusion d'une vie, au point que vous pouviez oublier que vous vous trouviez dans un monde souterrain, même le Tartare pouvait apparaître sous le jour que vous désiriez. Illusion, fade ersatz de la réalité. Maintenant que Prométhée se trouvait à l'extérieur, le véritable monde extérieur, il réalisait pleinement la différence. Toutes ces nuances que les Enfers ne pouvaient reproduire et qu'il avait fini par oublier. Même ce Underbrooke (pour reprendre le nom qu'avaient donné les intrus) n'était qu'une pale copie sans âme du véritable monde. Et voilà qu'ils y étaient de nouveau, après des siècles d'enfermement.

Il prit une grande inspiration, lente, comme pour savourer chaque molécule d'air qui entre dans ces poumons et ressortait par sa bouche. Contrairement à la ravissante créature qui l'avait accompagné, son regard ne s'attarde pas vers le ciel, mais sur le monde. Qu'était-il devenu ? Il avait vaguement conscience que cela ne pouvait pas être le monde qu'il avait quitté, il le sentait, et pourtant, il se montrait curieux des transformations effectués par ces mortels en qui il avait autrefois vu un potentiel. Après tout, ils allaient devoir fouler cette terre pour retrouver leur fugitif.

Prométhée eu un mince sourire devant le commentaire de Pandore sur le spectacle qu'offrait cette nuit. Il ne dit rien, préférant la laisser savourer cette sensation. Lui se concentrait à présent sur ce qui sonnait comme des fausses notes dans cette ambiance nocturne supposé être paisible. Des bruits inconnus lui parvenaient. De nouveau, la pensée de ce que les mortels avaient pu faire de ce monde vint parasiter son esprit.

"Bonne question." Commenta-t-il simplement de son habituel ton imperturbable. Il n'y avait rien dans le décor qui aurait pu leur indiquer où ils se trouvaient. Son regard s'était à présent baissé sur le sol à la recherche de traces indiquant le passage de leur cobaye et la direction que ce dernier aurait pu prendre. Il fit quelques pas et souleva quelques brins d'herbe après s'être agenouillé, comme s'il avait trouvé quelque chose d'intéressant ou peut-être constatait-il simplement les dégâts des circonstances de leur arrivée. À la suite du commentaire agrémenté de jalousie, il leva la tête en direction de sa coéquipière. Il aurait pu débattre sur l'utilité de cette chose, sur l'occasion qu'offrait cette traque, mais il préféra orienter sa réponse autrement. "La jalousie fait indéniablement parti de ton charme, mais il n'est pas seulement question de cette chose sans coeur, comme tu le décris. C'est une question de réputation." Il se leva, mais son regard se baissa afin de retourner à son inspection des traces. "On ne peut laisser un de nos invités s'enfuir et s'en sortir, cela risquerait de donner de fâcheuses idées aux autres." Dit-il, chaque mot avait été pesé et choisi avec soin avant d'être formulée de manière posée, cela se sentait, il ne parlait jamais à la légère.

À peine quelques pas effectués et ils furent déjà dérangés. Prométhée regarda l'énergumène de la tête au pied avec une légère grimace entre la déception et le dégoût, tel un noble rencontrant un sauvage, puis il retourna à son inspection du décor en ignorant totalement l'homme et ces paroles, comme si ce dernier avait échoué à un test qui l'aurait autorisé à mérité son attention. Il avait pleinement confiance en Pandore pour gérer ce qu'il qualifiait mentalement de désagrément mineur. Il restait tout de même à l'écoute, au cas où ce singe à peine évolué lâcherait une information intéressante. Convention. Sci-fi. L'ivrogne parlait un langage bien étrange.

Aussi intriguant que ce langage puisse être, pourtant, il ne se retourna pas avant d'entendre le craquement singulier d'une nuque qui se brise. Prométhée enfuit sa déception et son dégoût au plus profond de lui-même devant cette première rencontre avec un mortel. Seuls ceux qui le connaissaient pouvaient deviner ce qu'il s'évertuait à masquer. À son époque, il avait vu en ces êtres le potentiel d'égaler les dieux, c'est ce qui l'avait poussé à braver le courroux de Zeus pour leur offrir la magie. Durant son séjour au Tartare, Pandore lui avait montré ce qu'ils avaient fait de ce don offert, comment ils l'avaient perverti et le triste spectacle qu'offrait cet ivrogne n'était qu'une confirmation de plus dans le tableau déjà peu flatteur qu'il se faisait des humains.

Sa comparse s'avança, après avoir formulé un conseil judicieux, elle changea légèrement d'apparence, assez pour se fondre dans la masse, bien que sa beauté divine demeurait. Prométhée lança un regard vers le cadavre au sol en pinçant les lèvres. "S'il le faut." Répondit-il après un soupir retissant. À son tour, il ferma les yeux et prononça les mêmes paroles. Ces cheveux se raccourcirent et ondulèrent très légèrement en même temps qu'ils se foncèrent, son teint quitta sa pâleur habituel pour prendre des couleurs plus vivante et son menton imberbe se couvrit d'un semblant de barbe et de moustache dans un style que les mortels appelleraient 'barbe de quelques jours'. Lorsqu'il ouvrit les yeux, ces derniers avaient perdu leur éclat froid et surnaturel pour devenir on ne peut plus ordinaire. "Est-ce mieux ainsi ?" Demanda-t-il à la seule personne dont l'avis lui importait.

"Aucun sortilège ne pourrait alterner ta beauté." Souffla-t-il alors qu'elle s'approche en formulant un peu plus clairement sa jalousie envers l'être qu'ils devaient traquer. Il ne répondit pas, estimant avoir déjà répondu à cette question et ne voulant pas ouvrir le débat sur ce sujet, sauf si elle insistait. Avec réticence, il s'écarta. Il avait toujours réussi à s'écarter avant qu'ils n'aillent trop loin. Le fait qu'il s'agissait de la femme de son frère lui revenait toujours à l'esprit, l'empêchant de céder pleinement à la tentation. Il se dirigea vers le cadavre pour le fouiller sommairement. C'est ainsi qu'il tomba sur le porte-feuille, et une carte comportant une photo et une suite d'information, la carte d'identité. "Lieu de naissance : New...York." Lut-il avec intérêt. "Voilà une première question de résolu." Il se leva après avoir lâché négligemment sa trouvaille sur le torse du cadavre. Il s'approcha de nouveau de son interlocutrice pour offrir son bras, l'invitant à s'y accrocher pour poursuivre leur marche. "Pressons, tant que la piste est encore fraîche." Il était à mille lieux de s'attendre au spectacle du monde moderne, mille lieux de réaliser que leur point d'arrivée n'était qu'un coin de verdure dans une jungle urbaine.

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prométhée
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Hawk Master
Licornistique Ridiculous
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Age : 31
Ven 9 Fév - 20:44
Promethee
&
Pandore
The essential is invisible to the eyes.
Une chose est indéniable, Prométhée et le plus réfléchi de votre duo, même si tu aimerais poser l’adjectif de couple. Ça te brûle les lèvres mais tu n’en ferras rien, tu le respectes trop et tu as trop besoin de lui pour manquer de le faire fuir. Déjà l’avoir dans ton lit est un miracle durant ses siècles. Tu te retiens de ne pas faire de frasque. Après les étoiles tu poses ton regard sur des choses lumineuses au loin, tu ne comprends pas trop ce que c’est avant de le confronter aux choses, appelées immeubles dans l’Underbrooke. Titre que c’est invité on donné à l’image de l’enfer qu’Hadès à modelée Tu es habitée par ces paroles nettes et concises. Il n’est pas homme à faire des interventions en grades vagues de pas-grand-chose et c’est bien ça qui te rend encore plus dépendante de ses lèvres, de quand il dira quelque chose, tu sais que ça en vaudra le détour. Tu souris, espiègle, même avec cette apparence humaine il en reste pas moins des plus agréables à regarder et toucher. Ta préférence va tout de même sur sa forme d’origine, ses yeux à en perdre haleine et cette chevelure ou perdre ses doigts cette fois. « Tu restes tout aussi sublime au regard … » Chuchotes-tu comme un secret entre vous seulement. Son compliment à lui te fait sourire avec des yeux pétillants « nous vérifierons le reste de ses nouveaux corps plus tard tout les deux » tu ne lâcheras pas le morceau, il est à toi et malheureusement pour lui personne ne se mettra entre vous, tu lui as déjà prouvé et il le sait mieux que personne, tu es la pire des possessive qui peuple le Tartare. Ce que les dieux appellent des dons, sont surtout de flagrants défauts qu’ils t’on offerts. Tout pour détruire un homme.

Tu te détaches connaissant ses manières de faire et le laisse inspecter les lieux, contrairement à lui tu surveille en alerte les alentours pour ne pas vous faire surprendre, vous avez atterri dans un monde qui n’est, sans aucun doute, plus du tout celui que vous avez laissez. Même la nature qui vous entour semble différente de celle que tu as connue, presque morte même si celui-ci est florissant. L’âme de la nature que tu as connue autre fois n’est plus ou alors pas ici. Cela ne te change pas vraiment d’en bas, tout n’était que fictif pour ne pas perdre la tête. Vous aviez réussi à modeler ce monde sous terrain à votre image pour tenir un esprit déjà bien vieux. « Niyu York » tu le regardes comme un chaton devant une banane. Ou ce trouve ce pays, ce royaume ? Tu t’approches pour lui prendre le bras, comme un automatisme tu n’as pas besoin de réfléchir, il peu te demander n’importe quoi tu seras prête à le faire. Ce qui peu paraître dangereux mais tu n’en à rien à faire, tu as besoin de sa présence, de son odeur, de lui. « À tu sentis sa présence…. ? » Ton regard balais les environnements. Tu le suis les yeux fermés, profitant de ce rapprochement tu ne perds pas le nord et te blottis contre lui. « J’ai bien compris ton inquiétude envers la réputation que nous devons garder mais dès son arrivé nous savions d’hors et déjà que cet homme serait spéciale Prométhée…. Si nous le perdons définitivement nous renforcerons les méthodes en bas pour ne pas donner ces idées que tu imagines de libertés qui pourrais germer dans leur petite tête » tu sais que tout ce que tu pourras dire ne changera pas sa détermination pour retrouver se fuyard aidé. « D’ailleurs il faudra trouver comment il est arrivé à avoir ce passage…. Je n’aime pas l’idée que les anges viennent fourrer leur nez dans nos affaires »

Marchant à pas pressé tu écarquilles les yeux en percutant de plein fouet une odeur des plus succulente. « Attends ! » Tes yeux s’émerveillent en prenant cette senteur pleine les narines. « Je veux savoir ce que c’est, maintenant » tu portes ton regard sur l’homme majestueux qui t’accompagne, les caprices comme la jalousie fait partie de toi, si tu as une chose en tête rien ni personne ne te ferra détourner de ton objectif, une tare comme une qualité celons le point de vue. Tu lui lâches le bras et suis l’odeur pour arriver devant un attroupement de petites…Caravanes ? Ton regard plein de curiosité cherche à savoir d’où vient cet effluve. Du sucre, un fumée que tu n’avais jamais encore reniflé jusqu’à aujourd’hui. Un parfum qui t’attire presque. Tu traverses ce petit attroupement de caravane avant de trouver ce qui t’intrigue depuis tout à l’heure, les couleurs, les décorations, tout t’émerveille presque, ce renouveau que tu apprends à connaître ce nouveau monde. « B’soir, vous voulez une barbe à papa !? » Tu te figes soudainement en l’entendant une barbe….À papa ? Non de Zeus, ils mangent des barbes d’homme ! Tu plisses les yeux « vous arrivez à manger ceci….Comment…. » L’homme te retourne un regard curieux quoi qu’un peu perdu « ben…..autour d’un bâton…. » Cette exclamation te rend encore plus retissant. « Comment pouvez-vous ! » Le propriétaire regarde alors Prométhée et s’approche « vous êtes sure que vo’te dame va bien ? »

« Je vais très bien, contrairement à vous, comment pouvez vous mangez …..Des…… Poils d’homme mature ! » Rien qu’en y pensant cela te soulève le cœur et dieu seul sait que ce que tu as fait durant ton passage au Tartare est pire que ça. « Non mais c’est du sucre….Vous en avez jamais mangé ou quoi » ce monde n’est vraiment pas accueillant, voir presque hostile. Tu prends Prométhée par la manche et le tires hors de ce piège sucrée, une fois au bout de ce rassemblement de caravanes métallique, tu le regardes ça ressemble au piège que Dionysos faisait lors de ces fêtes pour s’amuser des humains …. Je n’aime vraiment pas ce nouveau monde » prenant son bras tu passes ta paume sur le tour de son poignet pour y marquer un bracelet à même la peau comme un tatouage « tu seras toujours où je suis et vice-versa, je ne veux pas te perdre, surtout pour des choses aussi futiles » tu t’en veux d’avoir succombé à ce jeu stupide et sirupeux. Tu te méfieras plus maintenant, et essaieras de lutter contre ta curiosité. « Tant qu’on y est, au lieu de chercher Par instinct » tu passes ta main dans une de tes poches et en sors une flèche « on va se faciliter la tâche, je l’ai gardé depuis son arrivée chez nous. Je savais bien que ça nous servirez un jour » tu la lui montres comme une évidence avant de l’embrasser et lui chuchoter quelques mots. Celle-ci s’illumine et commence à flotter « on le retrouvera plus vite si tu le permets » venant sourire comme pour lui montrer que tu la devancer tu penches la tête « ah oui dernière chose…. Le petit cadeau que je t’ai fait et un bracelet sensoriel qui te permet aussi de ressentir tout ce que je ressens à l’instant T » ton sourire devient outrageux voir mauvais en le détaillant de la tête aux pieds « j’espère que ça te plaira… » Te léchant la lèvre inférieure. Tu lui fais volte face et commences à suivre la flèche l’esprit et le corps totalement enivré par le sien. Tu as appris à contrôler tes pulsions, et tu t’amuses encore et toujours à faire naître les siens.
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Aurel
Aurel
Aurel
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Lun 9 Juil - 22:54
PANDORE
&
PROMETHEE
THE ESSENTIAL IS INVISIBLE TO THE EYES.
Ce monde était clairement imparfait. Ses habitants semblaient aussi primaires que bruyants. La Nature avait été remplacé, emprisonné, dans des espaces restreint. Pourtant, malgré ces imperfections visibles, ce New York avait bien plus de valeur que le Tartare. Parce que tout y était réel et vivant. Deux choses qui inexistante dans l'endroit qu'ils venaient de quitter. Pandore répéta le mot prononcé en le déformant en partie, ce qui arracha un mince sourire à Prométhée. Pas un sourire moqueur, plutôt attendri. Une faiblesse qu'il s'empressa de masquer.

Le Titan contempla l'horizon, la mine songeuse lorsqu'il fut question du fuyard qu'ils traquaient. "Je perçois comme une fausse note dans le décor. Comme si l'aura de ce monde le rejetait. Suffisant pour savoir par où il est parti." Expliqua-t-il d'une voix songeuse. La magie volée à Zeus et qui demeurait en lui permettait ce genre de perception, tout comme il leur permettait de conserver leurs magies dans ce monde qui en semblait dépourvu. Son interlocutrice se blottit contre lui en émettant de nouveau des doutes sur les motivations de cette traque. "Tu admets donc qu'il est spécial." Releva-t-il simplement. Il n'avait pas besoin de poursuivre, la suite coulait de sourcil. Puisqu'il est spécial, pourquoi fermer les yeux sur son évasion ? Pourquoi le laisser filer ? Ce ne serait pas logique. De la même manière, il ne s'attarda pas sur la question des anges, sachant que sa comparse prendra le problème en main avec son efficacité habituelle.

Prométhée préférait se concentrer sur la piste à suivre plutôt qu'à gaspiller de la salive en argumentation stérile. Toutes les explications qu'il pourrait fournir ne feront qu'attiser la jalousie de la sublime créature qui l'accompagnait. C'était dans sa Nature. Il y avait tellement mieux à faire qu'essayer de la convaincre, comme inspecter les étrangetés de ce décor. Ce monde recelait de bruit, de lumières et d'odeur insolite. Pandore s'arrêta en le pressant d'en faire de même. Devant la demande de sa comparse, son visage se crispa, témoignant qu'il n'avait pas de temps à perdre. Pourtant, il lâcha un "Soit" dans une expression qui pourrait ressembler à celle d'un parent tolérant un caprice de son enfant. De la même manière qu'il savait impossible à Pandore de faire taire sa jalousie, il savait que rien ne pouvait se mettre en travers de son chemin lorsqu'elle avait une envie en tête. ça et le fait qu'il pouvait difficilement lui refuser quelque chose.

Elle l'avait lâché pour partir suivre l'étrange odeur sentie, la suivant à bonne distance pour ne pas la perdre du regard. Il ne pressa le pas que lorsqu'il entendit le ton monté entre ce qui semblait être un commerçant et la demoiselle. Prométhée haussa un sourcil lorsque Pandore parla de poils d'homme mature. Le commerçant se défendit en parlant de sucre. Le Titan demeura silencieux, se contentant d'observer cette espèce de caravane sous toutes les coutures ainsi que les différentes inscriptions qui pouvaient s'y lire. Avant qu'il ne puisse creuser davantage, il fit tirer par la manche. Lorsqu'ils furent éloignés, Pandore déclara ne pas aimer ce nouveau monde. Voilà qui était potentiellement plus ennuyeuse que sa jalousie envers l'évadé qu'ils traquaient. Prométhée fronça les sourcils, il était difficile de savoir si ce geste était dû à la déclaration de son interlocutrice ou suite au marquage qu'elle lui appliqua sur son poignet.

Cette expression de reproche naissant disparut en contemplant la flèche sortie. "Je savais que je pouvais compter sur toi." Dit-il alors qu'il suivit l'objet du regard. Une simple phrase qui sonnait comme un immense compliment en sortant d'une bouche aussi avare en parole que la sienne. Leur rareté donnait plus de valeurs à ces paroles.

Malheureusement pour lui, le bracelet se révéla un "cadeau" empoisonné. Depuis des siècles, son coeur autant que son âme étaient "éteintes" en même temps qu'il avait réalisé l'aspect vain de son sacrifice envers le Monde. Ironiquement, c'était Pandore qui lui avait ouvert les yeux et c'était également la seule personne qui pouvait éveiller ce qui était mort en lui, comme pour rallumer les braises étouffées sous une tonne de cendre. La sensation lui coupa le souffle de surprise. Le Titan serra les poings ainsi que les dents tandis que Pandore jouait à enflammer les cendres de son être pour en faire naître un feu. À grand renfort de profonde respiration pour rester en apparence de marbre, Prométhée se dirigea vers la dernière caravane. Bien sûr, le vendeur demanda s'il se sentait bien, ce à quoi le Titan resta vague, préférant régler son achat au plus vite avant que Pandore ne remarque qu'il avait arrêté de la suivre. N'ayant pas d'argent local, le Titan sacrifia une bague en or. Le commerçant le qualifia de "riche touriste". Prométhée ne s'attarda pas sur ce commentaire.

Enfournant son achat dans sa poche, il pressa le pas pour rattraper son pas. Le Titan lui serra le poignet, peut-être un peu trop fort. "ça suffit Pandore !" Trois mots avec une colère glacée. Colère qui se voyait sur ces traits crispés. Pendant un bref instant, son regard avait retrouvé toute la couleur froide de sa véritable apparence. "Ce n'est ni l'heure ni l'endroit pour ce genre de jeu." Répliqua-t-il avec un peu plus de calme. Seulement en cet instant, il lâcha le poignet de la demoiselle. Prométhée poussa un sourire et réajusta sa cravate, regrettant de s'être emporté. Il sortit de sa poche le papier taché de gras contenant ces achats. "Tu dis que tu n'aimes pas ce nouveau monde, mais goûte ce qu'il a à offrir avant d'arrêter ton jugement." Expliqua-t-il, le regard baissé sur sa tâche. Il prit une boule de pâte nommé "croustillon" nimbé de sucre et contenant du chocolat et la porta aux lèvres de la demoiselle. Le geste délicat, presque tendre, sonnait comme une excuse pour la colère qu'il avait manifestée quelques instants plus tôt.

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Aurel
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